Razbull

Razbull est un étrange voyageur. Il parcourt les deux hémisphères.. du cerveau. Au gré de ses pérégrinations, il visite et dissèque les neurones.
II taille, il coupe, il tord, il pique.
Rien n’échappe à son œil acerbe.
Là, il caresse le neurone de l’amour.
Là, il égratigne celui de la violence.
Les paysages terriblement humains qu’il découvre,
Amar les raconte en chansons tendres ou décapantes.

Subtil mélange de théâtre et de musique
Razbull bondit, fait rire et réfléchir.

Il est drôle Amar. Il est bizarre, Amar. Insaisissable, seil sur scène, multipliant les transformations et les personnages, il raconte toujours des histoires fantasques.

On l’a découvert au Cargo l’an dernier avec Y’en Amar le mort. Coincé entre deux cercueils,

Dans un cimetière sous la lune, il déclinait toutes les manières de mourir-samouraï en mal de Hara-Kiri ou pilote en quête de crash, loup-garou ou rocker fou… Chantant, jonglant, jouant, dansant sur fond de musique rock, il alignait les gags, burlesque et farfelu, entre Buster Keaton et Tex Avery.

Cette année, il est de retour à Grenoble, avec un autre spectacle : Razbull. Si le prétexte a changé, la folie est la même. L’invitation est au voyage dans la tête. Nouvel aventurier de l’espace intérieur, Amar s’y fait explorateur des cavités, des neurones et des vaisseaux, flanqué de toute une galerie de comparses qu’il interprète lui-même aux frontières du réel et de l’iréel – Razbull “migraine “ ou encore “Gondolier du temps“, le “passeur de rêves“ comme il dit, dans le mouvement de circulation des idées et des imaginaires, d’un hémisphère du cerveau à l’autre. La poésie est de rigueur. L’humour aussi…